Appel à l'Abstention Décolonialiste Révolutionnaire aux présidentielles françaises

Il nous revient (peuples sous autorité française) de construire salut et légitimité politiques en dehors de la Loi de 1901 qui "démocratiquement" protège et sanctuarise à la fois l'absolu principe de l'indivisibilité coloniale des populations et des territoires, et l'intégrisme Pan-océanique de l'Unité de la République.
Ainsi dans sa vaste distorsion depuis l'intérêt général de l'État qui se défend au parlement à Paris, autrement dit quand la démocratie (que certains pourront estimer non négligeable en nos pays d'outremers) d'un peuple vitrifie la liberté des autres pour les maintenir irresponsables en leurs domaines,
La démocratie occidentale ou "métropolitaine" a-t-elle directement à voir, ou est-elle directement corrompue au moyen politisé de l'argent :
Un siège de député ou de sénateur, ou dans les assemblées des collectivités locales vaut son pesant d'or pourtant sans le moindre pouvoir législatif direct à quelques exceptions près en nos domaines de dépossessions.
Une fois l'élu pris (piégé) par cette "caisse électoraliste", il lui sera dès lors très difficile, surtout s'il est minoritaire ou son groupe politique (au sein de ces assemblées) de renverser cet état de fait par la défense résolue des intérêts décolonialistes du Pays diamétralement opposés à ceux de la France toutes filères de développement prises en compte ; et cela d'autant plus que le dit système "démocratique" attend instamment de ses élus qu'ils veillent par eux-mêmes (comme d'une auto censure) à ne pas heurter les attendus et l'esprit de la Loi de 1901 qui protègent et sanctuarise en respect l´étendue Pan-océanique de la colonialité de la république française.
Que faire alors ?
Il serait judicieux à mon sens révolutionnaire de nous positionner comme suit :
- 1) Pratiquer l'Abstention Décolonialiste Révolutionnaire comme premiière étape d'émancipation collective dans le cadre actuel de l´élection présidentielle francaise.
-2 ) Tous les élus des assemblées océaniques majeures se dresseraient unanimes pour IMPOSER l'adéquation des besoins de leurs pays avec leurs moyens-ressources propres à qui possède le territoire et à qui appartient le droit.
+ le reversement des royalties en tous genres provenant des multiples activités scientifiques et autres pillages (notamment du spatial par exemple en Guyane, qui échappent à nos pays à l'égal des exonérations fiscales et des taxes professionnelles dont jouissent les multinationales européennes et métropolitaines).
Après cela, aurons-nous commencé de sortir de ce Carnaval de Démocratie et de Députation tel que nous le tolérons pour combien de temps encore ?
Soley' !
Pyèr.